Dans le cadre du Centenaire de la naissance du psychiatre martiniquais et militant Frantz Fanon, ce film du réalisateur Jean-Claude Barny évoque autant les avancées thérapeutiques novatrices que son engagement révolutionnaire et anti-colonial.
Pour Mémoires & Partages cette soirée est l’occasion d’évoquer le combat de Frantz Fanon contre la colonisation pensée et combattue de la plus éclatante et efficace façon par Frantz Fanon.
Au point de se voir refuser un hommage en 2018 à Bordeaux.
Produit de l’histoire coloniale française, qu’il a su transcender par son œuvre intellectuelle et son engagement, la vie du psychiatre et militant Frantz Fanon est intimement liée à celle de l’esclavage.
Débat avec Louise Genis-Cosserat, productrice du film, modéré par Karfa Diallo, Fondateur-Directeur de Mémoires & Partages.
Pour cette soirée, prévente des places au cinéma à partir du Lundi 31 Mars. (Fanon est programmé du 2 au 22 Avril)
2 réponses
Bonjour, je suis écrivain et professeurs des universités à la retraite, je me permets de vous informer que je viens de publier sur AMAZON un ouvrage consacré aux écrivains torturées et/ou violées par l’armée française durant la guerre de libération de l’Algérie. Titre et sous-titre: TORTURÉES : Ecrivaines torturées et/ou violées par l’armée française durant la guerre de libération de l’Algérie.
Présentation: Elles étaient torturées, puis violées. C’était considéré comme tout à fait normal. Même le Code pénal français de l’époque ne reconnaissait pas le viol. Trop peu de personnes osaient parler, dénoncer ce crime contre l’humain. Même les femmes violées n’en parlaient pas parce que c’était du domaine de l’indicible. Déjà, la torture était systématiquement pratiquée, il y avait de tout, la gégène, le supplice de l’électricité et les brûlures de cigarettes, les femmes subissaient le viol, elles étaient violées, souvent, à tour de rôle par une dizaine de soldats, les cris, les pleurs, les humiliations, tout le monde savait, mais on n’en parlait pas, c’étaient des femmes et, en plus, des combattantes de l’armée algérienne de libération nationale, elles devaient tout subir, on ne leur reconnaissait pas le statut d’humain. Tout cela se déroulait dans le silence de la classe politique et médiatique qui savait. Il y eut néanmoins des femmes et des hommes qui ne pouvaient se taire devant cette ignominie. Comme Pierre Vidal-Naquet, Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir. Il faudrait, c’est important, par respect aux femmes et à l’humanité, rouvrir ce dossier. Parce qu’elles étaient des femmes et combattantes, qu’elles étaient violées. Des femmes ont défié l’omerta pour en parler.
Bonjour,
merci d’envoyer un mail à memoires.partages@gmail.com