Mémoires & Partages vous invite à participer activement à cette enquête.
« Le développement de la Ville de Bordeaux au 18e siècle est en grande partie dû au commerce triangulaire (la traite négrière) et au commerce en droiture (transports de denrées coloniales). Bordeaux fut en effet l’un des principaux port négrier en France, et le 1er port colonial.
La Ville a engagé il y a plus de 10 ans un important travail de mémoire, car comme le disait Aimé Césaire, « le racisme a commencé avec la colonisation car il a fallu légitimer cette entreprise ».
Ce travail s’est traduit par différentes actions. Aujourd’hui, la ville de Bordeaux veut aller plus loin et Alain Juppé a confié le soin à une commission d’experts de lui faire des propositions d’ici la fin de l’année 2016 pour poursuivre et amplifier ce travail.
- Myriam Cottias, directrice de recherches CNRS présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage
- Karfa Diallo, directeur de l’association Mémoires et Partages
- Marik Fetouh, adjoint au maire de Bordeaux chargé de l’égalité et de la citoyenneté, président de la commission
- François Hubert, directeur du musée d’Aquitaine
- Carole Lemee, anthropologue, enseignante universitaire, membre bureau Licra, membre du conseil scientifique de la fondation pour la mémoire de la déportation
- Yoann Lopez, sociologue, chercheur associé au centre Emile Durkheim, coordinateur scientifique de la commission
- René Otayek, directeur de recherche au CNRS et à SciencesPo Bordeaux, représentant le laboratoire LAM « Les Afriques dans le Monde »
Cette commission a souhaité être à l’écoute des demandes du grand public, c’est la raison pour laquelle elle a élaboré un questionnaire auquel vous pouvez répondre en cliquant sur ce lien: