Présent à Munich lors de la clôture des manifestations culturelles et scientifiques du projet DECOLONIZE NOW (19 au 22 février 2014), le président de la Fondation en a profité pour visiter le camp de concentration de Dachau.
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Il revient dans la chronique ci-aprés sur cette expérience:
« Déportation, train, bateau, amoncellement, camp, plantation, esclavage, triangle, faim, soif, étouffement expérimentations, viols, punitions, humiliations, mutilations, crémations, complicités mais incroyables résistances: voici les constellations tragiques par lesquelles les destins des peuples africains et juifs tissent des résonnances particulières et les causes communes que les polémiques actuelles, de Dieudonné à Finkielkraut, peuvent paradoxalement aider à faire advenir.
Qui aurait cru que presque vingt ans après le génocide rwandais, l’histoire bégaiera aux lisières du pays aux Mille Collines où des centrafricains amnésiques entameront une auto-extermination vengeresse et qu’en France des tensions mémorielles surgiraient autour d’une instrumentalisation et d’un révisionnisme de l’histoire de la Shoah ?
Dans une bourgade de la Bavière où une bière printanière et tendre fait résonner les rires et la bonne humeur de tranquilles et bienheureux pères de famille, il y a ces murs dressés par la haine. Il y a la honte inexpugnable d’un peuple, d’une humanité. Il y a Dachau… »