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BORDEAUX – BAYONNE – DAKAR – LA ROCHELLE – LE HAVRE – PARIS

BARCELONA – « Tout passe, sauf le passé », sur les traces de la colonisation dans les villes, 23-25 oct 2019

GOETHE-INSTITUT – L’Institut Allemand invite Mémoires & Partages et plusieurs artistes, organisations et activistes à des ateliers sur les traces de l’histoire coloniale dans les villes.

A Barcelone, une opportunité d’échanger sur nos positions autour de la subsistance des rues qui honorent des personnalités s’étant enrichies grâce à la traite des noirs, l’esclavage et l’activité coloniale.

Depuis 2009, Mémoires & Partages mène campagne en France (Nantes, Bordeaux, La Rochelle, Le Havre et Marseille) pour ouvrir un débat sur la signalétique urbaine en référence au passé colonial.

« Tout passe sauf le passé » est le nouveau projet de grande envergure du Goethe-Institut à Bruxelles, en coopération avec les Goethe-Institutes en Belgique, en France, en Italie, au Portugal et en Espagne. 

Il se concentre sur la gestion de l’héritage colonial dans ces pays. Au centre se trouve l’engagement artistique et discursif avec un passé qui reste présent dans les musées, dans l’espace public et dans les archives d’images de la région.

Les noms de rues honorent, les statues immortalisent – mais qui ?

Dans le cadre du projet à long terme sur les patrimoine colonial « Tout passe, sauf le passé », le Goethe-Institut invite des chercheurs, des artistes, des militants, des travailleurs culturels et des décideurs politiques internationaux à un débat sur les monuments, mémoriaux et autres résidus postcoloniaux visibles sur l’espace public

L’atelier a lieu au Museu Etnològic i de Cultures del Món et a pour but de discuter des thèmes suivants :

  • Les relations entre l’espace public, les traces coloniales, la mémoire et le pouvoir, les enjeux et les perspectives de démolition ou de remplacement de monuments et de noms de rues, les perspectives artistiques et artistiques
  • Les approches artistiques de ce processus et les questions éthiques et politiques inhérentes. Il vise à développer des perspectives d’avenir
  • Comment le processus de décolonisation pourrait-il être élargi ?
  • Que peuvent apprendre les institutions de ce travail des chercheurs, artistes et militants ?
  • Quels sont les projets et les souhaits, quelles sont les ressources déjà disponibles ou doivent être générés ?
  • Quelles sont les structures nécessaires pour ce faire ? Devraient t’elles être modifiées ou élargies ?

En plus de l’atelier fermé les 24 et 25 octobre qui est consacré à l’international le projet intègre une table ronde publique à El Born, le 23 octobre, avec la participation des spécialistes de l’actrice et conseillère d’art dramatique Silvia Albert Sopale et l’artiste Daniela Ortiz, animée par Tania Adam.

La table ronde a pour objectif de porter les questions centrales du débat sur le fait que le colonialisme ne se limite pas à une époque historique ou à une époque lointaine mais constitue le fondement même de nos pensées et de nos actions ici et maintenant.

More informations: https://www.goethe.de/ins/be/en/kul/prj/ave.html

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