MARTINIQUE- Le 49e festival de Fort de France s’est clôturé avec l’intervention de Karfa Diallo, invité exceptionnel de la première soirée.
La 15e édition du Cénacle proposait aux festivaliers un débat international. « Comment concilier Histoire et Mémoire dans l’espace public ? »
Prévu sur deux jours, au kiosque Geydon jeudi 23 et vendredi 24 juillet, parmi les nombreux invités, l’essayiste éditorialiste Karfa Diallo.
Parmi les invités, Marcellin Nadeau, maire du Prêcheur, Robert Sae, porte-parole du Conseil National des Comités Populaires, Philippe Pierre Charles, du Groupe Révolution Socialiste, l’historien Marc Séfil, la militante Alexane Ozier-Lafontaine, Thierry Rabathaly, J.B Keziah Virapin-Armand…
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https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/festival-fort-france-aborde-sujet-sensible-comment-concilier-histoire-memoire-espace-public-855226.html
Les modérateurs de cette première soirée du 23 juillet sont Madame le bâtonnier Danielle Marcelline past-Présidente du Sermac et Robert Philomé Journaliste à France 24 et à France Culture.
Karfa Diallo y a présenté le travail de Mémoires & Partages et son combat permanent « qui porte ses fruits », selon ses admirateurs.
Pour Karfa Diallo
« A l’heure de quitter Fort-de-France, je veux remercier la ville de Fort de France pour son invitation et son accueil ainsi que le Sermac, son service culturel, pour son professionnalisme et sa juste prémonition des enjeux de justice de nos sociétés multiculturelles.
En choisissant la thématique si inflammable des mémoires sur l’espace public, en y associant toutes les forces vives, intérieures et extérieures, activistes comme scientifiques, le 49e festival reste fidèle à l’esprit de courage et de créativité de son fondateur Aimé Césaire.
Cette édition fait donc d’abord pièce, de la plus belle des façons, au refus d’Emmanuel Macron d’ouvrir le débat sur l’espace public colonialiste, esclavagiste et raciste.
Mais surtout prend date pour ensemencer, à partir de cette terre encore si coloniale, un nouveau monde décolonisé, car émancipateur et égalitaire.
Un honneur d’y avoir participé. Dieuredieuf ! Merci ! »
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