27 janvier, à l’invitation de l’Union des Sénégalais de Gironde, le nouveau recueil de poèmes de Karfa Diallo sera présenté par le poète Gabriel Okoundji et le musicien Cheikh Sow.
Publié par les Editions Ex Aequo, le nouveau recueil de poèmes de Karfa Diallo vient de paraître.
Essayiste et activiste, Karfa Diallo est né à Dakar en 1971 et réside à Bordeaux depuis 1996 où il a fondé l’Association Internationale Mémoires & Partages.
Considéré par Jeune Afrique comme « le Sénégalais qui veut réveiller la conscience de Bordeaux », Karfa Diallo, depuis vingt-ans, travaille la mémoire oubliée de la négritude à travers des manifestations, des ouvrages et des expositions dont la dernière, « Senghor, l’Africain Universel » a fait connaitre l’emprisonnement de l’ancien président Sénégalais en Gironde. Son premier recueil de poèmes, Matins noirs, essai poétique pour une nouvelle négritude, est publié en 2011. En 2015, il publiait, aux Editions L’Harmattan, un essai politique: Sénégal-France : Mémoires d’Alternances Inquiètes. Karfa Diallo a fondé et dirige l’Agence de communication Kakatart Consulting.
Pour commander le livre sur le site de l’éditeur: https://editions-exaequo.fr/epages/fc87d040-8e0b-4ca2-8b3b-710a0fc4e391.sf/fr_FR/?ObjectPath=/Shops/fc87d040-8e0b-4ca2-8b3b-710a0fc4e391/Products/9941
COUVERTURE
Écrire pour Senghor, aujourd’hui, c’est écrire pour la rencontre souhaitée, rêvée, vécue avec l’Ancêtre
Écrire pour Senghor, se sortir du souvenir de tout ce qui obsède et rentrer au village.
Écrire pour son Royaume d’enfance, quitter les formes et les couleurs d’aujourd’hui.
Écrire pour rendre grâce à l’Ancêtre qui nous inspire ce que nous sommes aujourd’hui.
Écrire pour déplier et étaler la mémoire des mots qui nous ont fait naître, qui nous enracine, nous ouvre.
Écrire pour Senghor, rendre ses Légions autrement visibles dans notre regard actuel et dans celui des autres.
À tous ceux qui gardent encore en mémoire, les temps de déportations, de fuites obligées, les temps d’exils et de changements imposés. Aux autres aussi qui regardent tous ces départs précipités. Aux nègres premiers !