Ville d’Art et d’histoire, située à 60 km de Bordeaux, la Réole s’engage dans la transmission de la mémoire de l’esclavage en accueillant le 175e anniversaire de l’abolition de l’esclavage.
LE PROGRAMME DU 175e ANNIVERSAIRE DE L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE A LA RÉOLE
DU 05 AU 24 MAI – EXPOSITION « AFRODESCENDANT.E.S DU BORDEAUX COLONIAL»
La présence des Afrodescendant.e.s en France hexagonale est antérieure aux vagues d’immigration du vingtième siècle. Dans l’ancien régime, dés les débuts de la traite et de l’esclavage des noirs, des africain.e.s et leurs descendant.e.s sont déportés dans les ports européens. Recensé.e.s, controlé.e.s et exploité.e.s par le Code noir mais aussi par la Police des noirs c’est un nouveau peuple, majoritairement « esclavagisé », qui vit dans la périphérie des grands ports français du XVIIIe siècle. Des traces importantes de cette présence nous sont de plus en plus connues pendant que de nombreuses figures remarquables de l’histoire transatlantique de Bordeaux restent encore à l’arrière-plan de la connaissance contemporaine. De cette présence, la Ville de la Réole a vécu en 1815 un épisode peu connue en 1815 « les bonapartistes noirs de la Réole ».
Pour en savoir plus : VILLE DE LA RÉOLE – Qu’est t-il advenu des 21 soldats noirs de la révolte bonapartiste de 1815 ? | Mémoires et Partages (memoiresetpartages.com)
Vendredi 5 mai à 18H30 – Inauguration de l’exposition au Prieuré de Bénédictins – Esplanade Charles De Gaulle, La Réole, 33190
SAMEDI 6 MAI A 11H – « PACOTILLE, L’ENFANT ESCLAVE »
Née au Kongo, Nzinga, petite fille au nom évocateur, voit sa vie paisible troublée par l’arrivée de cavaliers à la peau claire. Missionnés pour remplir les cales de leurs navires négriers, ces marchands de chair humaine font une razzia. Ensuite, c’est le schéma classique du commerce triangulaire : une longue traversée souvent meurtrière puis l’arrivée à la plantation de tabac. Mais la petite Nzinga, devenue Pacotille, ne se retrouve pas vendue pour les champs de coton puisqu’elle atterrit en territoire français et non américain. Jungle Editions
11h – Présentation et signature de la Bande dessinée par Aurélie Bambuck – Librairie la folie en tête, 36 Rue André Bénac, 33190 La Réole
17h – « Au nom de nos ancêtres esclaves et négociants »
Aurélie Bambuck et Axelle Balguerie partagent la même histoire : leurs ancêtres ont participé à la traite négrière transatlantique. Mais l’une est descendante d’esclaves tandis que l’autre est descendante de négociants. En découvrant ensemble leurs arbres généalogiques respectifs, elles redonnent une âme à des statistiques et braquent le projecteur sur un passé sombre pour mieux éclairer l’avenir. Production : Enfant Sauvage Productions / Day for night Productions avec la participation de France Télévisions, 52 min (2022)
17h- Projection-débat – En présence de la réalisatrice Aurélie Bambuck au Cinéma Rex Pl. de la Libération, 33190 La Réole
MERCREDI 10 MAI A 11H – CÉRÉMONIE COMMÉMORATIVE DU 175e ANNIVERSAIRE DE L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE
Au Prieuré en présence de collégiennes et de collégiens – Esplanade des tilleuls La Réole
Discours des représentants associatifs et des autorités civiles
SAMEDI 13 MAI « LA PRÉSENCE NOIRE, DE BORDEAUX A LA RÉOLE AU 19e SIECLE »
12h30 – Brunch musical avec Cheikh Tijaan Sow, Jean- Michel Achiary, Jean-Marie Laquitaine et Nicola Raghoonauth – à Avant-Poste, Ancienne prison (Avenue de Verdun)
16h – Table-Ronde «La présence noire de Bordeaux à La Réole au 19e siècle»
avec Jean Pierre Lefevre auteur du livre « Les révoltes populaires en Aquitaine au 19ème siècle » et Jean Eric Francoeur, historien autodidacte (Office de Tourisme de Bordeaux) animée par Karfa Diallo – Médiathèque Bernard Castagnet
TOUT LE PROGRAMME : programme-A3.cdr (lareole.fr)
2 réponses
Bonjour, Je suis Martine Fortuné, de passage à Bordeaux et prête à renouveler mon adhésion 2023, bravo pour l’organisation de cette commémoration à la Reole, je souhaite y être mais n’ai pas de voiture, organisez vous 1 covoiturage, moyennant contribution financière bien sûr ?
Merci de votre réponse,
Martine Fortuné
merci Martine !