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LIMOGES – L’expo sur les tirailleurs naufragés présentée au quartier Beaubreuil (4 au 29 mai)

Organisée par la Maison des Droits de l’Homme dans le cadre de son action d’accompagnement du Conseil Citoyen de Beaubreuil en partenariat avec BBL Familly, le Secours Catholique, le Journal de Beaubreuil et l’appui de la Ville de Limoges, de Limoges Métropole, de la Région Nouvelle Aquitaine de la Préfecture de la Haute-Vienne et de l’ANCT.

Réalisée par Karfa Diallo et produite par Mémoires & Partages, cette exposition rend hommage aux victimes du naufrage de l’Afrique, un paquebot à destination du Sénégal qui échoua le 12 janvier 1920 avec à son bord 600 passagers dont 192 tirailleurs, oubliés des hommages.

Découvrez l’exposition en hommage aux tirailleurs naufragés à la BFM de Beaubreuil – place de Beaubreuil à Limoges du mardi 4 au samedi 29 mai aux heures ouvrables de la bibliothèque – Visite avec jauge et respect des gestes barrières

L’histoire du Titanic français

La tragédie que raconte cette exposition est une des illustrations des ravages de la mémoire lorsqu’elle se ferme et se clôt sur elle-même. De cette catastrophe, on parlera surtout des 400 autres passagers : l’équipage, l’administration coloniale, les missionnaires, les employés, les familles françaises, les femmes et les enfants.

Les tirailleurs, victimes oubliés du naufrage

Les 192 soldats indigènes, ces tirailleurs morts pour la France, disparus en mer, dans l’exercice de leur devoir d’attention restent quant à eux absents de la mémoire sans aucun hommage ou reconnaissance.

Comment raconter ces vies alors que pour la plupart d’entre eux on ne dispose que d’une date et d’un lieu de naissance ? Comment faire le deuil de ces combattants sans corps, morts sans sépultures ? Cette exposition fait le pari d’une mémoire ouverte mais consciente. Sans concession sur le contexte colonial, il s’agit d’intégrer dans ce Mémorial tous les passagers, sans distinction.

Pour en savoir plus :
- La page Wikipédia sur le bateau « L’Afrique »
- Vidéo de Karfa Sira Dialo sur TV5 Monde au sujet du naufrage

Une réponse

  1. Calme et digne. Si j’avais été noir et que j’avais découvert ces 192 hommes Africains, sans identités, sans Histoire et à qui on avait ravi leur mort, même, serais-je resté aussi pondéré que vous Karfa ?

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