C’est la rencontre entre deux auteurs incontournables pour comprendre les imaginaires et consciences afrodescendantes.
OUVERTURE DU 2e BLACK HISTORY MONTH BORDEAUX
225e anniversaire 1ere abolition esclavage
Samedi 2 février 2019, Le Rocher de Palmer, 1 Rue Aristide Briand, 33152 Cenon, Tram A, Palmer
PROGRAMME DE L’INAUGURATION
16:00 | PROJECTION-DÉBAT : « Retour à Gorée » de Pierre-Yves Borgeaud
18:00-19:00 | CONFÉRENCE INAUGURALE : David Diop, auteur de « Frères d’âme », Goncourt des lycéens
19:00 | INAUGURATION EXPOSITION : « On n’est pas monté sans bagages » de Sandra Dessaline
20:30 | CONCERT : Heroes are gang leaders
PARTICIPATION LIBRE & NÉCESSAIRE (sauf pour le concert 17 €, billeterie Rocher de Palmer)
RETOUR A GOREE » avec Youssou Ndour, Amiri Baraka & Karfa Sira Diallo
Le film « Retour à Gorée » raconte le périple du chanteur africain Youssou N’Dour sur les traces des esclaves noirs et de la musique qu’ils ont inventée : le jazz.
Son défi : rapporter en Afrique un répertoire de jazz et le chanter à Gorée, l’île symbole de la traite négrière. Youssou N’Dour parcourt les États-Unis et l’Europe. Accompagnés par des musiciens d’exception, ils croisent de nombreuses personnalités et créent une musique qui transcende les cultures…
DAVID DIOP
Maître de conférences en littérature française du 18e siècle à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA).Il a déjà publié « 1889, l’Attraction universelle », paru en 2012 aux éditions. En août 2018 parait son second roman aux éditions du Seuil, « Frère d’âme », qui raconte l’histoire d’Alfa Ndiaye, un tirailleur sénégalais durant la première guerre mondiale. David Diop remporte le prix Goncourt des Lycéens avec « Frère d’âme » en novembre 2018.
SANDRA DESSALINES, artiste-invitée du #BHMBdx19
Artiste peintre autodidacte née en Haïti, Sandra Dessalines vit depuis une dizaine d’année au Pays Basque. Fortement influencée par l’ambiance pittoresque et réjouissante de son pays, par ses peintres naïfs, sa motivation est de traduire à sa façon à travers ses œuvres la culture haïtienne (certaines de ses œuvres sont naïves et expriment des souvenirs bien réels).
HEROES ARE GANG LEADERS (H.A.GL)
Derrière ce nom qui tape comme un coup de poing, se retrouvent des musiciens, des poètes, des éducateurs, des professeurs, venus de toute la Côte Est des Etats-Unis. Bien plus qu’un collectif, HAGL est une tribu en révolution permanente, qui fait référence à Sun Râ et au Wu Tang Clan. Tous veulent agir pour changer le monde et nous inviter dans ce combat essentiel. Sur scène, six musiciens et cinq poètes rendent hommage à celui qui a donné son nom au groupe, l’écrivain et militant Amiri Baraka, décédé en 2014, qui fut l’une des consciences politiques et culturelles du mouvement Black Power. Chaque concert de ce collectif prend des allures de performance, telles « d’enivrantes cérémonies pulsatives » (A. Pierrepont).