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CÔTE D’IVOIRE – « Le pays n’a plus besoin de compter ses morts» Anicet Djehouri, opposant Ivoirien

Représentant du parti Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) en Nouvelle-Aquitaine, Anicet Djehouri a coordonné, samedi dernier devant la mairie de Bordeaux, la mobilisation de plusieurs partis d’opposition ivoirienne contre la 3e candidature du président Alassane Ouattara.

Le 22 aout dernier, le président Alassane Ouattara, après deux mandats, est revenu sur son engagement de ne pas se représenter et a été investi par son parti pour les élections présidentielles du 30 octobre prochain.

Pour Anicet Djehouri, qui regrette que sa « génération n’a jamais connu de passation de pouvoir entre un ancien et un nouveau président en Côte d’Ivoire », cette nouvelle candidature risque de plonger le pays dans une instabilité dommageable pour le pays.

« Tous les signaux indiquent que les élections en Côte d’Ivoire déboucheront sur une crise. Des élections mal préparées provoquent une crise meurtrière. Les conditions des élections libres et transparentes ne sont pas remplies. On a participé à l’enrôlement à Bordeaux et on a vite compris que c’est le pouvoir qui est à la manœuvre. La Cote d’Ivoire n’a pas besoin d’aller à des élections aussi vite. On ne va pas faire un fétichisme des dates. Nous demandons un report des élections pour d’abord préparer des assises nationales nécessaires à une réconciliation nationale. »

Karfa Sira Diallo l’a rencontré prés de la place de la Bourse pour recueillir son point de vue.

Une réponse

  1. La démocratie c’est la pluralité et la représentativité des opinions, même celles qui plus ou moins nous déplaisent. Cela entraîne le débat d’idées, un affrontement pacifique d’où nous sortons tous gagnants. Toutes ces anciennes colonies de notre pays, ou d’autres puissances européennes, ont été marqué par ce joug tutélaire et paternaliste. Il est grand temps aujourd’hui de considérer toutes les Africaines et tous les Africains comme des adultes responsables et d’obliger nos dirigeants respectifs à les accompagner dans ce désir légitime. C’est notre devoir d’humain et une obligation de créance vis-à-vis d’un passé dont nous ne sommes pas responsables, mais, dont nous avons hérité.

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